jeudi 25 octobre 2012

Bilan de l'Ouzbekistan

3 semaine passées dans ce beau pays d'Asie centrale, réputé pour ces anciennes villes de la route de la soie, ne nous a pas déçu sur ce point. Si seulement ce pays était plus proche de la France, ces 3 villes seraient d'excellentes destinations de weekend. Dommage que l'on ait ressenti d'avantage d’ascenseurs émotionnels (entre les perles et les trous de balle) que dans nos précédents périples

Ce qu'on a aimé : 
- Boukara, Khiva et Samarcande bien entendu. Les édifices y sont superbes et bien que la plupart aient subi de gros travaux de rénovation, il n'en manque pas moins qu'une balade au sein des ces villes restent impressionnantes
- Les schtroumphs (pour ceux qui suivent) ou il fait bon déjeuner et se reposer
- Les bons raisins sucrés (secs ou non) mangés en quantité durant ces 3 semaines
- Les petits rien qui font penser au Liban (terrasse, narguilé, beau temps, fruits et légumes, musique, ...)
- Le transport en train (malgré les réveils anticipés) qui facilitent grandement les déplacements
- Le coût de la vie (hors hébergement) : et une bonne Chachlik à 30 centimes, une ...
- Le temps clément : en ce mois d'octobre, nous aurions très certainement eu beaucoup plus froid au Tadjik ou au Kirghi

Ce qu'on a moins aimé :
- Un sentiment de tension / méfiance / suspicion qui règne parfois chez certains ouzbek : c'est parfois rien mais certains regards, la manière dont la police vous questionne, l'omniprésence de gens en uniforme ... ne donne pas toujours un sentiment de sérénité au voyage
- l'incapacité / ou l'absence de volonté de sortir du cadre autorisé / connu
- L'agencement des lieux touristiques pour le tourisme organisé : les sites à voir (trajet unique et obligé de toutes les agences de voyage) sont très (trop) propres et les alentours flambants neuf. Mais dès qu'on s'éloigne un peu du sentier tout tracé par le gouvernement, il en est tout autre et le contraste est marquant entre les boutiques à souvenirs impeccables et les maisons délabrés de la rue cachée derrière
- Le sentiment d'intimité limité : peu être parce que les familles ouzbek ont l'habitude de vivre rapproché (tous ensemble dans la même pièce principale), il est parfois surprenant pour un occidentale de se voir côtoyer de si prêt (ex : on lit par dessus notre épaule, on fouille par curiosité dans notre sac pour voir qu'elle trésor si trouve, on nous touche / pousse / colle dans les files d'attente ...)

2 commentaires:

Luc a dit…

Et maintenant..... Le NEPAAAAAALLLLLL!!!!

Julie a dit…

Chouette Pays... et Chouette Photo...
Arrêtez de nous faire croire que vous êtes tous seuls.. Ils sont où les gens ???

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