lundi 29 octobre 2012

Katmandou

certains légumes nous sont inconnus...

le fameux stuppa...


les moulins à prières


un temple


On vous laisse méditer sur la phrase


la bière chaude!!





Intermède marseillais - Célia


Je retrouve Luc et Mauricette, à peine fatigués de leur nuit blanche à l’aéroport, ainsi qu’un énorme paquet de médicaments et de FOIE GRAS…. Noel avant l’heure… merci beaucoup la famille ! L’envie est forte de craquer et d’ouvrir un des pots sur le champ, mais je vais quand même attendre mon compagnon de voyage ;-)

Nous rejoignons François et Marie dans la foulée pour entamer 1 journée et demi de visite guidée dans Katmandou menée par notre guide quasi fiable : François ;-) Nous nous baladons ainsi de temples en temples et passons de ruelles poussiéreuses et bondées à des cours intérieures regorgeant de milles trésors… Les yeux bleus de bouddha nous surveillent et nous suivent, les drapeaux colorés remplis des prières colorent le ciel sur notre passage, les statues de shiva et ganesh rougies et nourries par les offrandes se dévoilent au fur et à mesure de nos pas (des offrandes de riz, des fleurs sont assez fréquentes…certaines sont plus surprenantes comme de la banane écrasé, des nouilles, etc.).

Le stupa de Swayambunath (aussi appelé temple des singes) finira de nous surprendre et de nous émerveiller… nous sommes comme 5 gamins à regarder, écouter et suivre du regard les boudhistes et les hindous qui viennent  prier dans ce lieu surplombant la vallée…les cloches sonnes, les moulins à prières tournent, tournent et tournent encore et les singes jouent à reproduire le Kamasutra.

Nous découvrons aussi les délices culinaires de la région et tombons parfois sur quelques ratés… La bière chaude de Luc et François ressemblera finalement plus à une infusion chaude et trouble de grains de moutarde qu’à de la bière pression Everest.

Bref nous finissons cet intermède marseillais, qui m’a fait très très plaisir, sur une touche de toast à la vodka ouzbek (en faisant la fermeture du restaurant à 9h40 !)… oui il faut faire vivre les traditions que nous ramenons avec nous ;-) et allons finir nos sacs pour le trek qui commence demain matin à 6h…

La suite des évènements dans 10 jours…

dimanche 28 octobre 2012

Internet déconne donc pas de commentaires ;-)







Cap sur le Népal


Ca y est,  2 vols de nuit plus tard (Tashkent – New Delhi et New Delhi – Kathmandou), un bordel monstre avec l’acheminement des bagages en inde qui nous a bien occupé le reste de notre nuit (nous n’avions pas de visa de transit pour aller récupérer nos bagages et nous voyagions avec 2 compagnies qui ne veulent pas bosser ensemble), des repas épicés dans l’avion qui commençaient à nous faire mettre dans le bain gentiment et une esquive d’agent de sécurité à l’arrivée plus tard, ça y est nous y sommes !

Nepal, pays où  on l’on va rester 1 mois, pays où la plupart des gens que l’on a croisé sur notre chemin y retourne pour la 4 ème, 5ème, 6ème fois,  pays qui nous fait rêver, pays où l’où va tous les deux tester d’atteindre des altitudes où nous ne sommes encore jamais allés, pays où l’on retrouve pleins de potes, bref nous trépignons d’impatience….

A l’arrivé nous sautons dans un taxi pour rejoindre Tom et JP à l’hôtel, dépaysement total sur le chemin, sommes nous en inde ?  Les odeurs, les couleurs, le bordel, les scooteurs, les voitures, les vélos, les piétons et les vaches se bousculent pour s’enfiler dans ces rues poussiéreuses où des centaines de fils électriques volent au dessus de nos têtes… ca y est en quelques secondes nous arrivons en pays inconnu… bonheur !
Retrouvailles avec les potes, pates, pizzas, donnuts, balades dans Katmandou, achats du matos manquant pour aller trekker, négociations serrées dans de nombreuses boutiques de souvenirs, etc. Les 2 jours filent à une vitesse folle…

28 octobre, 5h40 du matin les 3 mecs s’envolent pour le Mera Peak et vous (nous) n’en saurez plus qu’à leur retour le 12 novembre…

De mon coté, je m’apprête à aller chercher Luc et Aurélie (dit mauricette pour la suite) à l’aéroport, puis retrouver Francois et Marie à l’hôtel… ce soir ce sera une soirée Centrale Marseille à Katmandou – qui l’eu cru ?, avant que Luc, mauricette et moi-même nous nous envolions à notre tour (enfin nous roulions par 9h de bus) pour aller découvrir les Annapurna.

jeudi 25 octobre 2012

Bilan de l'Ouzbekistan

3 semaine passées dans ce beau pays d'Asie centrale, réputé pour ces anciennes villes de la route de la soie, ne nous a pas déçu sur ce point. Si seulement ce pays était plus proche de la France, ces 3 villes seraient d'excellentes destinations de weekend. Dommage que l'on ait ressenti d'avantage d’ascenseurs émotionnels (entre les perles et les trous de balle) que dans nos précédents périples

Ce qu'on a aimé : 
- Boukara, Khiva et Samarcande bien entendu. Les édifices y sont superbes et bien que la plupart aient subi de gros travaux de rénovation, il n'en manque pas moins qu'une balade au sein des ces villes restent impressionnantes
- Les schtroumphs (pour ceux qui suivent) ou il fait bon déjeuner et se reposer
- Les bons raisins sucrés (secs ou non) mangés en quantité durant ces 3 semaines
- Les petits rien qui font penser au Liban (terrasse, narguilé, beau temps, fruits et légumes, musique, ...)
- Le transport en train (malgré les réveils anticipés) qui facilitent grandement les déplacements
- Le coût de la vie (hors hébergement) : et une bonne Chachlik à 30 centimes, une ...
- Le temps clément : en ce mois d'octobre, nous aurions très certainement eu beaucoup plus froid au Tadjik ou au Kirghi

Ce qu'on a moins aimé :
- Un sentiment de tension / méfiance / suspicion qui règne parfois chez certains ouzbek : c'est parfois rien mais certains regards, la manière dont la police vous questionne, l'omniprésence de gens en uniforme ... ne donne pas toujours un sentiment de sérénité au voyage
- l'incapacité / ou l'absence de volonté de sortir du cadre autorisé / connu
- L'agencement des lieux touristiques pour le tourisme organisé : les sites à voir (trajet unique et obligé de toutes les agences de voyage) sont très (trop) propres et les alentours flambants neuf. Mais dès qu'on s'éloigne un peu du sentier tout tracé par le gouvernement, il en est tout autre et le contraste est marquant entre les boutiques à souvenirs impeccables et les maisons délabrés de la rue cachée derrière
- Le sentiment d'intimité limité : peu être parce que les familles ouzbek ont l'habitude de vivre rapproché (tous ensemble dans la même pièce principale), il est parfois surprenant pour un occidentale de se voir côtoyer de si prêt (ex : on lit par dessus notre épaule, on fouille par curiosité dans notre sac pour voir qu'elle trésor si trouve, on nous touche / pousse / colle dans les files d'attente ...)

mercredi 24 octobre 2012

Un séjour en toute illégalité



Nous arrivons à Tachkent par train à 6h du matin. Bien entendu le contrôleur réveille tout le wagon à 4h45 et personne ne bronche… Incompréhensible !

Puis nous cherchons à rejoindre la ville de Chimgan (à 80 km de Tachkent) pour marcher 2/3 jours… Et là, la valse des trous de balles recommence… premier taxi, deuxième taxi, hôtel en rénnovation, faux hôtels, etc.  Finalement à 13h (soit 7h plus tard) nous arrivons à destination avec un endroit où dormir.
La région étant frontalière avec le Kirghizstan il est normalement nécessaire d’avoir un permis pour s’y balader, mais comme nous n’avons pas plus d’infos que ça… nous ferons sans ;-) Idem pour les enregistrements d’hôtel étant donné que tous les hôtels officiels sont fermés en cette saison, nous décidons d’aller dormir chez l’habitant en espérant pouvoir maquiller le prochain papier d’enregistrement… on verra bien si ça passe à la douane…la réponse dans 2 jours ;-)

Outre ces péripéties trou’d’ballistiques et règlementaires nous avons quand pu nous faire 2 / 3 très belles randos dans le coin (et renouer avec nos vieux amours du Kirghizstan) et ainsi monter à 3000 m en préparation du Népal... cependant à cette période au delà de 2700/2800 m nous évoluons dans la neige, ce qui rend les balades plus délicates (sans matériel adéquate) et plus fraiches.

Bref bien belle région qui valait quelques emmerdes d’organisation !





Boukhara : la plus belle pour la fin



Boukhara est donc la dernière des anciennes ville-étapes de la route de la soie que nous visiterons, et pas n’importe laquelle puisqu’elle assurait un rôle de carrefour des différentes routes. Aujourd’hui, c’est celle des ville-visitées que nous avons préférée : des bâtiments conservés datant de différentes période, la possibilité de visiter le matin ou le soir en étant vraiment tout seul, une ambiance relaxée, la présence de nombreux locaux (les boud’carottes ?) que ne donne pas trop l’impression d’une ville musée, la présence d’artisans de talents (de très belles pièces à observer ou acheter, bien que bien plus chères que les poteries dégueulasses de Tachkent…).

Bref un très bon séjour de 2 jours qui méritait bien d’être placé en fin de parcours.









Demain nous retournons dans l’est, histoire d’aller marcher quelques jours en altitude pour préparer notre arrivée au Nepal prévue en fin de semaine (et le trek qui s’enchaine directement)

dimanche 21 octobre 2012

Et de 6 en quelques heures !



Nous partons de Khiva vers 16h pour arriver vers 2h30 du matin à Navoi, ville la plus proche de Nurata (notre prochain stop) accessible en train (oui nous avons opté pour le train pour la plupart de nos déplacements, sécuritaire, aussi rapide voir plus que la voiture, propre, et économie des nuits d’hôtel en prenant des trains couchettes).

A 1h50 un contrôleur nous réveil pour nous dire « Navoi » et le train commence à ralentir… Ah bon déjà ? Merde il faut se dépêcher on va louper l’arrêt. En 2 minutes on se retrouve devant la porte du train…2h30 toujours pas d’arrêt, on se les gèle dans le couloir… on tente de demander au contrôleur (qui lui s’était recouché) si on a loupé Navoi. Nous n’aurons comme réponse que : « grumm grummmm dans un demi sommeil…. Close the door, close the door ». Finalement nous arrivons vers 3h du mat… c’est vrai qu’il nous fallait bien 1h10 pour nous préparer!!!!!!!!! Et de un trou de balle, un !

3h du mat on se retrouve dans le hall de la gare pour tenter, tant bien que mal, de finir notre nuit jusqu’au levé du soleil. Un membre de la gentille police militaire nous réveille et nous demande sèchement de nous tenir assis bien droit sur nos sièges. 10 minutes plus tard il ronflera à 10 mètres de nous confortement installé dans son fauteuil. Et de 2 trous de balle, 2 !

Vers 4H du matin un homme vient nous voir : « Taxi Taxi Nurata ? » Euh non merci ca ne nous intéresse pas tout de suite… Il n’a pas l’air de comprendre et nous tend son téléphone. « Allo ? », « Yes hellooooooo (baillement) ». Il venait de réveiller sa fille qui parle anglais pour essayer de nous convaincre de partir avec lui en taxi… pour elle : et de 3 trous de balle, 3 !

6h30 le jour est enfin levé et le guichet ouvert, l’occasion pour nous d’aller acheter notre prochain billet de train. L’agent du premier guichet a l’air antipathique au possible, on se dirige donc vers l’autre. Après 10 minutes de dialogue de sourd nous parvenons à lui faire comprendre quel billet nous souhaitons, ce à quoi elle nous répond « ok, allez à l’autre guichet ». Nous passerons 15 bonnes minutes à observer l’agent antipathique (qui ne daignera nous accorder ni un bonjour ni un regard) compter et recompter une bonne dizaine de fois sa même liasse de billet. A un moment il lève la tête et nous dit « Niet, Niet billet – à comprendre ca ne marche pas ». Et de 4 trous de balle, 4 !

7h on hèle un taxi pour rejoindre Nurata. On se met d’accord sur le prix (50 000 balles !) et au bout de 10 minutes on se rend compte que ce dernier nous fait faire un tour de la ville et cherche à nous refourguer à un chauffeur de bus qui partira très certainement quelques heures plus tard. (ici les bus ne partent que quand ils sont plein). Et de 5 trous de balle, 5 !

7h30, après avoir abandonné notre premier chauffeur, on en trouve un autre qui semble honnête et qui nous conduit au pied de l’Oc Toq (une quinzaine de km de Nurata) en nous confirmons bien qu’il nous retrouverait à 17h au même endroit ce soir pour nous ramener. A 17h30 aucun taxi en vu, il nous reste 30 minutes avant que la nuit et la température ne tombe… et 15 bornes à faire à pied pour rejoindre la première ville. Et de 6 trous de balle, 6 !

Pas mal en une seule journée ;-)


Malgré le nombre élevé de trous de balle croisés nous tombons aussi sur des perles :
-         - Un vieux berger qui nous accueille pour nous offrir un peu de thé (lors de la descente de notre balade dans l’Oc Toq), qui semble être une des seules denrées à disposition dans sa maison sommaire.
-         -  Un vieil homme qui nous prendra en stop (après beaucoup d’échecs) sur ces fameux 15 km. En même temps avec un grand barbu, qui agite ses bâtons de marche dans tous les sens et une petite emmitouflée qui ne laisse dépasser que le bout de son nez, ça ne donne pas forcement envie. D’ailleurs il ne nous prendra que 2000 balles symboliques pour la course alors que nous insistions pour lui en laisser 10000.
-         - Un petit bout de chou qui est venu nous offrir de son gouté
-         - Etc…

NB : lors de cette journée à trous de balle on a aussi effectuée une négociation improbable…manifestement le manque de sommeil et les 7h de marche ne nous ont pas réussis)
On demande le tarif à un taxi qui nous répond 10 000 par personne (sur le coup on ne comprend pas). On lui propose 40 000, il insiste « non, non 10 000 per personne » (sur le coup on ne comprend toujours pas).
Ouh la il a l’air dur en affaire celui-la, il a l’air de s’agiter dans tous les sens (en nous montrant le chiffre 10) et on ne comprend pas tout ce qu’il dit, aller proposons lui 50 000 alors ? Il renchaine, 20 000 pour vous 2 (là tout s’éclaircit), ok va pour 20 000, on grimpe dans la voiture !





l'Og Toq (ou pic blanc)


C'est spartiate mais pourtant l'accueil est très chaleureux (Thé chez le vieux berger) 

Khiva



Vu le nom de la ville (Khiva) on lance tout de suite un concours « jeu de mot » via les commentaires…ceux de la famille Canet et Nassif sont attendus impatiemment. Khiva’gagner ?

Nous arrivons à Khiva après une nuit de 13h passée dans le train. Mickael qui a encore de très bons souvenirs de la ville s’improvise guide…hop on laisse tomber le lonely pour quelques jours.
Nous nous installons dans une B&B juste à l’entrée des remparts de l’Ichon-Quala (forteresses qui entourent toute la vieille ville). Juste le temps de checker 2/3 mails, de régler nos problèmes de billets d’avion (Ouzbekistan Airways décale notre vol de 24h à 10 jours de notre départ prévu sachant que l’on n’a intelligemment pris aucune marge pour notre trek réservé au Népal…en bon français râleur tout est rentré dans l’ordre ;-) et nous voilà partis profiter de cette vieille ville qui en fait se trouve être un ensemble assez immense et bluffant de madrassas, de mosquées, et moultes autres édifices typiques. A flâner dans les rues de cette belle ville nous avons l’impression d’être transporté à l’époque de la route de la soie (hormis la présence d’autres touristes et les nombreux stands de souvenirs qui font un peu disneyland).
Il faut tirer Célia pour qu’elle sorte des stands de châles en soie ou autre (du shooooooooopppppppiiiiiiiiinnnngggg après 4 mois ;-) et Mickael y cherche désespérément à acheter du lait pour se faire un chocolat chaud (en 2 jours de recherche il en revient bredouille… en même temps,  il fallait s’y attendre car Khiva se trouve à la pointe du désert du Kyzylkoum à environ 400 bornes du premier pâturage).



pardon ... 







Bref encore envoutés de notre balade dans ce bel oasis, nous rentrons à notre B&B pour diner nos cacahuètes et notre melon jaune. D’un coup la propriétaire de la guesthouse nous invite à rejoindre leurs tables où se trouve toute la famille car ce soir ils fêtent les 40 ans de son mari. Nous nous retrouvons alors au beau milieu d’inconnu à devoir porter des toasts au mari… bien entendu après chaque toast il faut boire son verre de vodka cul sec (ça amusait d’ailleurs beaucoup les convives de vérifier qu’il ne restait plus une goute dans nos verre après chaque rasade). Tout cela a bien duré au moins 2.5L de vodka (comme quoi Loulou pour faire boire Célia il suffit de l’amener en Ouzbékistan et elle n’aura pas trop le choix ;-) et quelques danses traditionnelles. Soirée totalement improvisée où l’on s’est retrouvé projeté dans l’intimité d’une famille ouzbek…accueil, rire, partage et boissons y ont fait très bon ménage.




mercredi 17 octobre 2012

un peu de tout

6 louches d'huile on ne vous a pas menti!


matin, midi et soir... mon dieu que je respecte ces femmes qui doivent cuisiner pour toute la famille et plus sans le confort d'un plan de travail, d'un four, de plaques vitrocéramiques, etc...


La préparation du pain (celui de célia a été un peu raté ;-)


Voila ce qu'on appel un Stroumph, et ou nous avons passé 2 jours à jouer au tric trac sous les vignes...


THE, MARIAGE ET CUISINE



Quelques histoires de vie rapportées de 3 jours dans un village au sud de Samarkand, chez une famille que Micka avait rencontrée il y a deux ans. Le père et l’un des fils sont « approximativement » profs de français. Exemple : c’est utile = c’est décevant. Mais bon, c’est toujours plus pratique pour communiquer, que lorsque nous parlons ouzbek.

Le Thé - Avant de servir le thé il faut toujours servir 3 tasses de thé que l’on remet dans la théière (histoire de mélange un peu).  La première tasse symbolise la boue (le thé pousse dans la terre), la seconde tasse symbolise l’huile (les feuilles/fleurs de thé font penser à de l’huile) et la troisième symbolise le thé prêt à être bu. Gare à vous si vous servez le thé en oubliant ces 3 étapes…Célia a failli se faire avoir !

Le Mariage - Dans les villages beaucoup de mariages sont encore des mariages arrangés où les futurs mariés se connaissent pas forcement avant. C’est le père du marié qui choisi pour son fils, une future femme. Le mariage se déroule en 3 fêtes. La première cérémonie a lieu chez la famille du futur marié, la seconde chez la famille de la future mariée suivie de la troisième qui rassemble tout le monde et se déroule généralement dans un restaurant.  Une fois mariée la belle fille va vivre dans sa belle famille histoire d’apprendre la vie et de laisser le temps au père du marié de faire construire une maison pour ce nouveau couple (cela peut durer de 6 mois à toute une vie).
Une fois marié l'objectif est de se mettre rapidement au bébé attendu pour l'année qui suit...

La recette du plov (plat national) pour 15 pers - Allumer le feu. C’est-à-dire faites un vrai feu qui enfume toute la cour avec des petites branches à moitié sèches et des bouses de vaches.  Puis, prenez 6 grosses LOUCHES d’huile (oui oui des grosses LOUCHES) dans lesquelles vous faites revenir quelques morceaux de moutons. Au bout de quelques minutes ajoutez-y un gros bol de tomates et d’oignons émincés. Au bout de quelques minutes ajoutez-y un énorme saladier de carottes jaunes coupées très fines et quelques morceaux de navets. AU bout de 2 minutes recouvrez le tout d’eau (mais attention ne mélangez jamais !!!!). Après 5 minutes rajoutez du riz pour 15. Il doigt rester une phalange (dédicace à Aurélien et Sandrine) entre le riz et la surface de l’eau. Ne mélangez pas…remettez un peu plus de feu et laissez cuire jusqu’à ce que l’eau disparaisse. Bon appétit. Dans certaines régions de l’Ouzbékistan on peut y trouver aussi des pois chiches, des raisins secs, etc. 

Quelques photos de Samarcande


Au détour d'un mausolée... 

By night (à 18h ;-)


Le Régistran


Des futurs mariés qui posent au milieu des mausolées


Bois sculpté, céramique, pierre, etc...


Le Régistran et ses 3 madrassas


Un bel ouzbek sur la place du Registran