jeudi 26 juillet 2012

Une soirée classique

Le soleil se couche vers 18h30... 
Il vaut vite se doucher pour se badigeonner d'antimoustique..
Bon bah vers 19h on est prêt pour aller manger.
20h on rentre, on ne peut pas vraiment sortir et pas grand chose à faire dans les petits villages, on a oublié de prendre des films sur la clé usb, on a deja trié les photos et bouquiné...
Bon bah une petite dame de pique!

Ceux qui battent notre record mériteront tout notre respect ;-)


Photos d mont Meru

Un gros arbre ;-)


Nous aussi on a eu un temps pourri ...

Un sac sur le dos, un sac sur la tete... on a fait plus léger ;-)



celia est contente ! 

lever de soleil sur le kili



en haut du mont meru avec le kili sur la gauche


et hop un lever de soleil

une mer de nuage... 



chouette panorama pendant la descente avec un cratere sur votre gauche


quelques minutes en haut, il fait jour, on va entamer la descente

La famille américaine avec qui on a sympathisé en haut du petit meru


lundi 23 juillet 2012

Le petit et le grand Meru



La population touristique du nord de la Tanzanie se divise en 3 : les riches (qui peuvent se payer l’ascension du Kilimandjaro – 7/8 jours, une dizaine de porteurs / guides / cuisiner et plus de 1000 euros) les pauvres (qui négocient à mord 3 jours d’ascension du Meru) et les fainéants : nous, on fait partie de la 2ème catégorie !
Jour 1 : 1500m à 2500m
On s'est levé à 6h30 pour partir a 7h30... arrivé vers 9h à l'entrée du parc et la on attend sans savoir qui et savoir quoi... 9h30, 10h, 10h30,.. on commence à jouer à la pétanque avec des cailloux, 11h, Célia gagne, 11h30, 12h.... Allez Allez vite il faut y aller!!! la blague...

Il pleut ! enfin une petite bruine et des nuages de partout qui gâche la vue. 3 personnes nous accompagnent (2 porteurs et 1 cuisto). On trouve que ça fait un peu bcp de monde juste pour nous 2 sachant que l’on porte nous même toutes nos affaires sauf la bouffe mais on sera vite rassurer par les autres groupes (record à 7 porteurs pour 2 personnes !).
6 heures de marche douce dans la foret brumeuse (très jolie on se sera cru dans Indiana Jones) pour arriver au premier refuge (cf photo ou on voit rien dans les nuages)

Jour 2 : 2500m à 3830m à 3500m
Le guide (enfin le seul des 3 qui parle anglais) nous propose de se lever à 6h du mat pour prendre le petit déjeuner à 7h30 ; se à quoi on lui répondra « Fume Jean Teddy, nous on se réveille à 7h20. 4 heures de marche qui nous permette de passer au dessus des nuages et de rejoindre le camp 2 à 3500m. Un autre sommet (le petit meru) étant tout juste à côté, nous profitons de l’après midi pour monter à 3820m et admirer le kilimandjaro.

Jour 3 : 3500m à 4568m
Courte nuit puisque nos voisins de chambre (plus bruyant que les hippos du lac baringo, pour ceux qui suivent…) se réveille à 23h30. Nous nous levons à 00h30 pour prendre un petit thé et débuter l’ascension finale. Au bout de 300m notre guide/ ranger se sent mal, vomit puis décide de retourner se coucher (on apprendra plus tard qu’en fait il fait souvent ça par fainéantise). Les 5 heures de randonnées suivantes dans la nuit se passent relativement bien (pas trop froid) et sur les coups de 6h15 nous ne sommes plus qu’à 30 minutes (150 m de dénivelé) du sommet. Les 30 dernières minutes ne sont que du pur bonheur, le soleil se levant tout juste à gauche du Kilimandjaro sur une mer de nuage, la vue est superbe. On atteint le sommet aux environs de 6h45 (fiers et contents comme tout). La redescente sera un peu (euphémisme de l’année) plus dur : le genou de célia lui fait un peu mal (euphémisme du siècle) et il faut tout redescendre jusqu’en bas (soit 3000m plus bas) : eh ben oui puisqu’on a choisi de faire ça en 3 jours et que l’agence n’y connaissait rien …
Finalement ça nous fait une bonne journée à 13h de marche cumulés qui se termine à 17h par les chaleureuses félicitations du guide/ranger (celui qui à passer une bonne nuit au chaud) : tr.. du .ul !


PS et remarque en tous genres :
1.        Célia : Youuuuuuuuuhouuuuuuuuuuuuu … putain trop de la balle, j’suis arrivé en haut !!!!!! même pas essoufflée   !!!!!! à quand le prochain ? Bref je sais que ca va en faire rire beaucoup mais c’était un vrai challenge d’arriver la haut et surtout une grande première… Objectif tout faire pour ne pas avoir mal à la tête…Merci Micka de m’avoir briefé (j’ai bu de l’eau tout le temps – NB : pas facile de s’éclipser pour pisser sur les crêtes d’une montagne et surtout un gros Twix m’attendait à l’arrivée). Bref que du bonheur…sauf le lendemain !!! On a mal partout partout partout ! (trop crevés des 13h de marche sans avoir dormi on a oublié de s’étirer..)
2.        Nos 3 accompagnateurs étaient vraiment des grosses tâches : en fait ils ne portaient pas grand choses (on a meme appris sur la fin qu’ils avaient fait appel à 2 porteurs supplémentaires), ne connaissaient pas la montagne (ni celle la ni dans l’absolu), donnait des conseils dangereux (« ca va madame, tu te sens bien ? » «  non pas trop » « tu as mal à la tete ? » « oui » « tu as vomi ? » « oui » « mais vas y continue c’est vraiment plus très loin maintenant ») et étaient bien inutiles (on a même du leur donner de l’eau qu’on portait nous, parce qu’ils n’avaient rien pris).
3.       On a fait la rencontre d’une famille d’américains très sympas avec qui on a pu cracher sur les guides/porteurs pendant 3 jours
4.       On a fait l’achat de l’année, avec un paquet de biscuit à 25 centimes qui a bien servi au reste du groupe pendant l’ascension finale (sachant qu’aucun guide n’avait prévu de nourriture pour leurs clients).
5.       Conseil malin antidaté : ne plus prévoir après une nuit blanche et 13h d’effort physique, de prendre un bus à 5h du matin pour espérer se reposer durant les 11h de trajet recroquevillé dans le siège trop petit d’un bus pourri !

Ngorongoro


Même si nous sortons de 3 jours dans un des plus beau parc du Kenya (Masai Mara) nous avons du mal a résister a l’appel du Ngorongoro en Tanzanie.

Dans ce cratère d’un ancien Volcan, plus grand que Paris intramuros (20km de long sur 16 km de large) nous avons ainsi pu admirer dans un décor somptueux 2 rhinocéros noirs dégustant paisiblement de l’herbe. Ces animaux étant en voix de disparition (promis Jessou on n’en mangera pas ;-) des rangers du parc tirent a vue sur tout ce qui s’en approche d’un peu trop près… autant vous dirent que les rhinos ne prêtaient pas attentions aux 6 lions femelles à quelques mètres de là.
Bref encore un bon moment que nous avons partage avec un américain (qui avait prévu 3 packs de bière de 24 pour ses 10 jours de Safari) et 2 danoises grandes et blondes (pas si sexy que vous l’imaginez – ndlr masculine) qui nous racontaient qu’elles se baignaient dans la glace l’hiver… On commence a comprendre comment se construisent les clichés sur les pays… Pour essayer de les combattre nous avons pris notre douche (eau chaude!!!!) tous les jours ;-)
PS : minute culturelle, des traces d’être humain vivant dans le cratère ont été repérés il y a environ 4 millions d’années
A bientot

Un hippo fait la sieste comme une mer...


Pas le choix pour le Ngorongoro on est oblige de prendre un gros 4x4 de luxe s'il vous plait...ca nous change des matatu (dala dala en tanzanie)...mais ne nous habituons pas trop :-)


sans commentaire...

Calimero fait la connaissance des éléphants tanzaniens a quelques metres de nous 


Les babouins du coin sont assez agressifs et se jetent sur la moindre fenetre entrouverte pour aller voler de la bouffe... on s'est fait voler 3 bananes...


Un petit apercu de l'interieur du cratere

enfin les rhinos... (euh le rhino)


Payes ton xxxx le zebre!!!


Notre premier cours de danse…



Au détour d’une balade dans la ville de Mto Wa Mbu (la rivière aux moustiques – très vendeur comme nom) nous tombons sur une vingtaine d’écoliers entre 4 et 12 ans qui commencent à discuter avec nous. Au bout de 10 minutes et alors qu’un petit était en train de tripoter les cheveux et les oreilles de Mika ils nous demandent pourquoi nous sommes blanc s et pourquoi ils sont noirs. Ne sachant pas trop quoi répondre ils nous expliquent :
« Si vous êtes blanc c’est parce que la où vous vivez il n’y a pas de soleil »…on a quand même essayé de leur dire qu’on en avait un petit mais nous n’avons pas insisté…
Quelques minutes plus tard ils décident de nous chanter leur chanson d’école et bien entendu je (Célia) demande la chorée associée… et c’est partie :
« Hey sister…lalalalala…and I wash the car wash the car (il faut faire un cercle avec votre main comme si vous laviez une voiture) and I check my body check my body (et la vous secouez les fesses de droites à gauche) » et ça recommence…
Grand moment de danse (sans rire je les ai beaucoup aimé faire ca tous ensemble filles et garcons sans se poser de questions)… je pense réutiliser la chorée pour un prochain spectacle…les filles et Charles soyez prêts J

lundi 16 juillet 2012

Bilan du Kenya


Kenya, terre caractéristique d’Afrique orientale, rougie, parsemée de vastes étendues et de savane peuplée d’acacias isolés. Kenya, ciselé de routes sinueuses, poussiéreuses et meurtries par la conduite agressive des chauffeurs (ou chauffards) de matatus. Kenya, doté d’une histoire aussi riche et lointaine qu’oublié et délaissée, d’une relative stabilité politique pour un pays pourtant composé d’autant ethnies et bordé par des voisins au passé (et présent) agités. Kenya, tourmenté à l’image de l’ethnie Masai, mondialement connue, composée d’inconnus attachants pris entre deux feux par les compatriotes urbains souhaitant leur développement à tout prix et les touristes étrangers souhaitant égoïstement le maintient de leur authenticité (mais eux que souhaitent-ils vraiment ?).




Nous profitons des 8h de bus pour rejoindre la Tanzanie pour faire un petit bilan de ces 3 premières semaines au Kenya.






En 3 semaines nous avons parcouru le pays d’Est en Ouest en évitant le Nord-Est trop proche de la Somalie. Nous sommes ainsi passés par les collines verdoyantes et fortement agricoles de l’Ouest, les zones désertiques et les plages de sable blanc à l’Est, les parcs nationaux et les lacs du centre du pays (Rift Valley). Ces longues heures de matatus nous ont permis de passer à travers des paysages très variés et  malheureusement pas mal de champs de sac plastique avec . Si nous avons senti que les kenyans  étaient loin d’avoir notre niveau de vie, nous n’avons pas ressenti la vraie misère (vraisemblablement plus concentrée vers le nord est du pays et les bidonvilles à l’écart des routes touristiques). Cette relative richesse s’explique aussi surement par le grand nombre de culture possible (surtout du mais) et l’attrait touristique qu’offre ce pays. Si la Tanzanie sera surement similaire, on pense trouver une  vraie différence au Malawi.
 
Ce qu’on a aimé
-    L’entassement des personnes dans les matatus (sauf quand on entasse des vieux et des bébés les uns sur les autres !!!)
-    La diversité des paysages
-    Le passage dans des villages ou très peu de touristes vont (Nord Ouest) et où tous les enfants se cachent, viennent nous toucher, nous faire coucou, courent, pleurent, en criant Mzumgu Mzumgu (des blancs, des blancs)
-    Voir des animaux sauvages en liberté de si près
-    Les flamands roses
-    Le cratère lake où on a pu marcher seul au milieu des girafes, buffles, impalas, etc.
-    La fierté et la beauté du peuple masai
-    Notre état de santé (pas de tourista et pas de vomito)

Ce qu’on a moins aimé
-    La non considération des Masai par certaines personnes d’autres tribus (dont un guide Kikouyou avec qui nous avons débattus de la nécessité ou non « d’éduquer » à l’occidentale le peuple masai)
-    La corruption de la police qui semble être juste la pour récupérer des bakchich à chaque passage de voiture
-    Les 25 minibus qui entourent un  lion qui se repose après sa chasse (bon d’accord on était quand même content de le voir ;-)
-    Etre perçu comme une pompe à fric (donc plus difficile d’avoir des vrais échanges avec la majorité des gens)
-    Le fait que notre guide au Masai Mara nous raconte connerie sur connerie
-    La non culture du merci (tout le monde s’entraide mais personne ne dit jamais merci… déroutant !)
-    La culture du jet de sac plastique à travers la fenêtre de la voiture (qu’il soit plein ou vide on ne se pose même pas la question …)
 
Ce qui nous a surpris / marqué /étonné / amusé
-    L’implantation de Coca-cola dans le pays qui doit sponsoriser pas mal de choses, panneaux publicitaire omniprésent et sur tout supports (affiches, peintures de maison, forme des bâtiments, notes dans les restaurants,…)
-    Les grandes responsabilités qu’on donne aux enfants dès qu’ils sont capables de marcher (prendre le bus seul, garder un troupeau, s’occuper de bébé, …)
-    Les femmes qui portent souvent des choses plus lourdes qu’elles
-    Les beaux habits du dimanche (jour de messe chrétienne)
-    Les animaux du parc Masai Mara qui ne réagissent même plus au passage d’une voiture
-    le rythme « pole pole » des kenyans (« doucement doucement ») bien différent du rythme de travail habituel français (toute entreprise ferroviaire et contrôleur aérien confondus ;-)
-    Il existe des zèbres et des phacochères roux !!!!

Les évolutions dans le sac à dos en 3 semaines
-    Au bout de 2 jours on perd le gros savon et sa boite en plastic (on a pu en racheter ?)
-    Le chapeau de Mika (désolée Julie il aura l’air moins classe sur les photos… )
-    L’adaptateur universel
-    Le matelas de Mika a moisi mais on va tenter de nettoyer ça
-    On donne les casseroles assiettes et tout le tralala à Monique pour que ca reparte en France (quand on ne va pas au resto on mange des fruits et un peu de pain ca va très bien, c’est en fait plus pratique que de trouver des pates et de la sauce pesto)
-    Et on laisse tomber le paréo qui ne servira pas tant que ça
-    NB : Evelyne a perdu les ¾ de son sac (bon d’accord parfois c’était voulu ;-)

DE L’ART DE NEGOCIER

Ici, en ces quelques lignes est résumée, sous forme de manuel, l’expérience acquise lors de la négociation de nombreux achats de cadeaux en tout genre et autres souvenirs inutiles : modeste manuel de l’acheteur averti.

La pré-négociation

Conseil n°1 : Si tu veux trouver un bon prix trouve d’abord une bonne boutique !
Les boutiques à pigeons sont généralement assez reconnaissables (endroit bien situé, stock varié et important, nombreux vendeurs, réponses confuses voire antinomiques de ces derniers, présence d’américains ou de japonais, …). La technique consistant à comparer le prix d’une pièce quasiment identique dans différentes boutiques permet généralement de faire un tri efficace et donc de déterminer le lieu de la bataille. Attention, même si vous choisissez le champ de bataille, soyez conscient que votre adversaire (le vendeur) joue toujours à domicile

Conseil n°2 : Grouper vos achats
Négocier prend du temps (pour un achat relativement conséquent une bonne négociation ne dure pas moins de 40 minutes) et vous n’avez pas que ça à faire. Et puis bien sur la quantité achetée est un élément de négociation qui doit faire descendre le prix

Conseil n°3 : Ayez une porte de sortie (ou du moins montrer que vous en avez une)
N’acheter pas à la dernière minute (l’adversaire saura que vous ne souhaitez pas repartir bredouille), prenez une position stratégique dans le magasin qui vous permet de déambuler tranquillement « les aller/retour je vais partir, ah non en fait je reviens, … » déstabiliseront votre adversaire. Dites que vous restez encore 2 semaines dans le coin et que vous avez prévu d’aller dans autres endroits très touristiques ou il y aura forcement d’autres boutiques


Phase II : La négociation

Conseil n° 4 : Donnez-vous un prix maximum que vous n’accepterez jamais de dépasser sous aucun prétexte
On a bien dit sous aucun prétexte, même si la mère du vendeur est en fait aveugle et unijambiste et que les articles qu’il vend viennent de la communauté et que les maigres bénéfices serviront à manger et à acheter peut être des médicaments. Si vous souhaitez faire un don, rapportez-vous à l’article « de l’art de faire un don » mais c’est pas la question ici.

Conseil n°5 : divisez ce prix maximum par 3 ou 4 (voire plus), c’est votre prix de départ
Cela correspond généralement à 1/20ème ou 1/10ème du prix proposé par le vendeur ! Pas de panique, votre prix proposé ne sera jamais plus délirant que celui qui vous a initialement proposé

Conseil n°6 : Posez des questions, les mêmes plusieurs fois et recouper les réponses pour faire plier (réduire le prix) logiquement votre adversaire (le vendeur). 
Exemple : « Ça c’est combien ?, et ça ?, et ça c’est plus cher ou moins cher que ça ?, ah ben si ça c’est moins cher que ça alors ça ça doit pas couter plus cher que ça, non ? »

Conseil n°7 : Utiliser les armes de l’adversaire contre lui 
Exemple avec la technique dite du « 50/50 et on en parle plus » (attention technique assez redoutable que l’adversaire utilise souvent avec succès sur les négociateurs novices) :
Pour l’achat d’une belle paire de chaussette en poil de chameau, votre adversaire souhaite 10 et vous proposez 4, la discussion semble se durcir et l’issue de la bataille s’éloigner. Votre adversaire vous prend alors pas surprise : « regarde, mon ami, tu proposes 4 et moi je veux 10, la différence entre nos 2 prix c’est 6, on partage la différence (soit 3), tu me payes 7 et on en parle plus ».
 Ça semble juste, ça à l’odeur du juste, ça goute le juste mais ça n’en est pas. Cela doit simplement vous permettre de reprendre la négociation à 4 pour vous et 7 pour lui.

Conseil n°8 : Prenez la porte de sortie et laisser le vendeur revenir vers vous
Un bon « faux départ » fait généralement gagner 10 à 20%. Remarque, s’il revient vers vous c’est que vous avez encore de la marge de manœuvre : il ne se déplacerait pas pour vous faire un prix « sortie d’usine »

Conseil n°9 : Négocier, négocier puis sortez l’argent qui correspond à votre dernier prix (sans  montrer que vous avez encore d’autres billets en poche que vous pourriez laisser) et proposer le à votre adversaire.
Le vendeur est cupide et avare (comme sa petite taille le laisse souvent paraitre), il ne résistera peut être pas à l’appât …

Conseil n°10 : Dédouanez-vous de tout sentiment de culpabilité
Votre adversaire essayera de vous faire plier à base d’arguments fallacieux. Dites vous toujours que si le vendeur accepte de descendre son prix, c’est qu’il gagne encore de l’argent. Le vendeur ne vend pas à perte : il est malin, avare, fourbe mais pas con.

Conseil n°11 : utiliser les conseils dans le bon ordre
Evitez en effet de sortir du magasin dès le premier prix annoncé puis de revenir  et de proposer directement l’argent correspondant au prix proposé par l’adversaire diviser par 3. Si ya des numéros aux conseils c’est pas pour rien ;-)


Phase III : L’achat (ou post négociation pour puristes)

Conseil n°12 : Félicitez votre adversaire pour le combat.
Une bonne négociation s’achève sur un accord commun, juste pour les 2 parties.  Une bonne négociation peut même se terminer autour d’une bière. A vous de voir si vous souhaitez negocier le prix de la biere ...

Conseil n°13 : Ne comparez plus jamais après l’achat, plus jamais ! (…même pas juste pour voir, jamais !)
Demander le prix d’un même article dans une autre boutique et se rendre compte que vous avez payez in fine 2 fois plus cher, ne fera que miner votre mental (si précieux pour votre prochaine négociation)



Masai Mara












Les photos parlent d’elles même mais nous ne pouvons résister à y rajouter quelques anecdotes qui ont ponctuées nos 4 jours et 3 nuits en tente au Parc du Masai Mara.
-    Le matatu que nous avons pour ces 4 jours n’avait plus de suspensions,  pas de frein à main, un starter qui ne fonctionnait plus vraiment donc une fois que le moteur tournait on ne l’arrêtait plus pour la journée, des trous dans la carrosserie qui faisait remonter toute la poussière, mais un toit ouvrant pour voir les zanimos !
-    Notre camp était gardé jour et nuit par 2 Masai armé d’une lance, d’un couteau de 30 cm et d’un gourdin. Ils s’appelaient  « John et Jonathan »  (soit en vrai Armala et Keroumouth :-). Un seul des 2 parlait anglais, il avait appris seul en gardant ce camp depuis plus de 8 ans.
-    Nous avons fait une séance harmonica avec Armala et Mickael, il va falloir pratiquer un peu ;-)
-    Notre guide et chauffeur étaient très gentil mais s’y connaissait encore moins que nous… nous avons eu le droit à quelques perles :
-    Un lion qui a une crinière c’est une fille car il a les mêmes cheveux que toi (en montrant Célia)-    Personne ne mange les hippos (5 minutes plus tard nous voyons un hyene dévorer tranquillement un hippo), réponse de l’intéressé « ah je ne sais pas pourquoi il a du se perdre… »
-    A chaque fois que nous apercevions un animal qui ressemblait de près ou de loin à une gazelle (soit une vingtaine de sorte) nous avions la même réponse « c’est de la famille des impalas mais une autre sorte, les femelles n’ont pas de cornes, les males ont des cornes »…
-    Si l’un d’entre nous disait aux autres « ah regarde la bas un éléphant », à peu près 5 secondes plus tard le guide nous disait « look there an elephant ! » (il se fouterait pas un peu de notre gueule la ? ;-)
-    Bref l’endroit superbe, la faune exquise, mais notre culture G sur les animaux toujours à 0.
-    Nous avons fait notre vraie première séance de négociation pour ramener quelques souvenirs en France ; en 1h45 nous avons réussi à diviser les prix par 4…nous avons donc payé 30€ au lieu de 120€… A la fin les kenyans nous ont demandé des bières car ils étaient épuisés ;-)

vendredi 6 juillet 2012

Vu que l'ambassade des Etats unis a eu la bonne idée de déconseiller la région aux Américains nous sommes seuls au monde, sur terre...

...comme en mer :-)


la vue de notre cottage...



des araignées de mer...


des STARS fish (taille d'une grosse main)


la piscine pour faire trempette...


le singe qui nous vole notre bouffe!


de la noix de coco qui vient de tomber du cocotier


45 minutes et 3 personnes pour sauver Monique d'une malheureuse aiguille d'ourson..



Un petit coin de paradis !



Nous traversons le Kenya de son extrême ouest à son extrême est pour aller voir l’Océan Indien. Cela nous prendra 2 fois 9h de bus (avec entre les 2 un stop à Naoirobi), avec des dvd kenyan au volume maximal (Christian on a pensé à vous…), des vendeurs de produits médicinaux qui font des speechs en swehli de plus de 40 minutes avant de sortir le premier produit magique qui soigne à peu près toutes les maladies : de la crème à l’aléo vera à 1.50€... (quand même une petite dizaine d’acheteur dans le bus), et une pause pipi toutes les 4/5h.
Bref nous arrivons à Mombassa un peu plus tard que prévu et il faisait déjà nuit (on a mis 30 minutes a faire le plein car l’essence ne rentrait pas dans le réservoir, donc il le secouait dans tous les sens avec nous dedans…technique qui a fait ses preuves car nous sommes arrivés à bon port ;-)… heureusement que les 18h de bus nous ont permis de reserver un cottage au bord de la plage à l’avance car nous avons une adresse fixe ou aller… par contre c’est un peu cher, on verra ce que ca donne ;-)
Apres 2 matatus, un Ferri, et un taxi un peu louche nous arrivons à Caroll cottages.. ah pas de bol ce n’est pas le bon endroit, le taxi est parti et nous sommes chez quelqu’un à qui on avait dit non pour le cottage quelques heures plus tôt au téléphone… Nous appelons Caroll Hillpark cottages (grande nuance) et ils viennent nous récupérer dans un matatu de luxe…ouf !
Arrivé sur place, lampions tout au long de notre arrivé, la mer, les cocotiers, et UNE PISCINE, ni une ni deux Micka, Monique et Evelyne vont faire  un bain de minuit… Le lendemain matin réveil à 30 m de la plage, c’est sublime, on pense fort à vous ;-)
Bref on reste là 3 jours avant de repartir à l’aventure au Masai Mara.
La fine équipe qui fait bronzette !

PS : 1er jour on trouve des peaux de bananes par terre dans notre cottage…bizarre personne ne se souvient de les avoir mangées.. 2eme jour il nous manque 2 bananes posées sur le bar, et 3 gateaux… tilt ces singes si mignons qu’on regarde depuis 2 jour tendrement ne seraient pas en train de nous voler notre bouffe ? SI
PS2 : Nous avons 2 blessées de guerre à cause des oursons…mais anderson est la pour les soigner

mercredi 4 juillet 2012

Encore un petit coup de photos

Dans le parc de Naivascha

La vue du cratere

On s'est un peu perdu ...


Nos copains les hippos a 20 m de la tente


Heureusement qu'elle ne sait pas lire l'anglais ;-)


T'en veux?


Nos pas copains les crocos à 40 m de la tente


Un pecheur du lac Naivascha


Oh la belle bleue ;-)


Et c'est parti pour les flamands...


Ca pullule du flamand rose...



On a surpris un autruche sur la route du retour du lac Baringo


Maison traditionnelle des Cherengani hills


Nos guides avec nous au picnique


les chenrengani hills