A peine arrive à
Ban Lung, ville du Nord Est cambodgien nous tombons sur un francais et un belge
qui cherchent des gens pour partir en trek dans la jungle… le programme nous
plait : 6/7h de marche par jour (qui s’avéreront être plutôt 4/5h), dormir
dehors dans la jungle, se balader aux portes d’un parc national “protégé” (gros
problème de déforestation au Laos)…etc, on sera donc de la partie !
Après 1h de
scooter sur une route en terre, un bac en bambou qui traverse la rivière et à
nouveau 30 min de scooter à se faire secouer dans tous les sens par des
chauffeurs qui n’ont pas l’air très sereins, nous arrivons au point de départ
du trek…
Nous commençons
par de la jungle sèche - 30 minutes de marche on voit notre premier
cobra …enfin plus exactement le guide manque de marcher sur le cobra,
l’évite, puis le tape et le poursuit avec un bout de bois…Celia prend sur
elle…c’est un peu tôt pour demander à faire demi-tour !
1h plus tard on
arrive dans un champ à tarentule… notre guide s’amuse à les faire sortir de
leur trou en les titillant avec une brindille tout en disant : « ces araignées
sont les plus dangereuses, elles peuvent être mortelle, d’habitude je les mange
mais je ne veux pas apprendre ça aux villageois pour qu’il reste des araignées
à montrer aux touristes… »
Puis nous
traversons une rivière avec de l’eau jusqu’à mi cuisse (enfin genoux pour
Mickael ;-) pour arriver dans la jungle plus humide et faire la
connaissance de quelques sansgues…elles ne sont pas bien grosses, pas très
nombreuses et ne s’attaquent qu’à Célia…mais on se dit quand même que la saison
des pluies ne doit pas faire rêver !
Il fait chaud, un
peu humide, on se baisse, escalade, se bat avec les mini lianes qui essayent de
nous attraper les pieds au passage et on accueille avec bonheur la cascade
d’eau qui s’offre à nous pour faire trempette.
Nos guides nous
préparent un repas de chef avec une machette et 1 casserole en plein milieu de
nulle part et utilisent les bambous pour tout faire : cuisiner, monter des
abris, se chauffer, faire des radeaux, en faire de la ficelle, etc. Cerise sur
le gâteau nous aurons des grenouilles attrapées dans la rivière quelques
minutes plus tôt en guise de dessert J
On plante la
tente tant bien que mal pendant que les autres dorment dans des hamacs avec
moustiquaires, on n’a pas pris nos matelas, ce sera à la dure, mais on bien
content d’avoir nos duvet car apparemment le froid a fait rage cette nuit.
Le deuxième jour
nous nous enfonçons un peu plus dans cette jungle peu dense … Quelques arbres majestueux ayant survécu à la
déforestation grâce à la rivière à traverser
qui les rend moins accessibles se dévoile à notre passage, nous jouons à
Tarzan sur des lianes de dizaines de mètres de long, nos guides nous montrent
comment trouver de l’eau dans les arbres et comment certaines racines et
feuilles peuvent être mangées, et nous continuons notre parcours de santé pour
passer au milieu des bambous, lianes, plantes piquantes etc. pour arriver enfin
à la rivière et au camp. A nouveau une
douche dans la rivière s’impose avant de manger autour d’un gros feu de camp au
bambou !
Dernier jour nous
retraversons la rivière avec de l’eau mi cuisse et le sac sur le dos, nous
mangeons chez l’habitant et nous reprenons en chemin inverse le chemin du
premier jour et les scooters pour retrouver la civilisation.
Bref, 3 jours de jungle
c’est bien mais ça devient épuisant d’être constamment attentif à tout ce qui
bouge autour de nous, à ce qui se trouve sous nos pieds ou entre nos jambes, à
ce qui nous tombe dans le cou ou ce qui nous fouette le visage en permanence...
2 commentaires:
Effectivement le coté Cobra, Tarentules et autres bestioles de ce genre donne vraiment envie... Surtout la nuit...
un petit coucou du belge en souvenir de ce trek et de celia surprise par une mine francaise...
alexis
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