dimanche 30 septembre 2012

Coinche.



Je profites d'avoir quelques minutes de libre pour remercier Mickael et Thomas pour les nombreuses corrections qu'ils m'infligent à la coinche.
En effet, malgré mes jeux souvent suppérieurs, je me fais régulièrement rouster violemment par la finesse de leurs impasses et la précision de leurs annonces.
Bien que je perde systématiquement, j'ai la sensation de progresser à leur contact, et il n'y a rien de plus agréable. Si l'on fait 50 parties par jours pendant les 5 prochaines années, peut etre pourrais-je même caresser le doux espoir de les battre sur un coup de chance.

Merci à mes mentors
Célia qui a perdu la partie qu'il ne fallait pas perdre.

mercredi 26 septembre 2012

La mere noel


je vous promet du froid, de la sueur et de la neige


Le lac song kol au reveil sous la neige


c'est la vache qui l'a ecrit (true story)


Le lac song kol avamt la neige


C'est la meme Celia on te l'avait dit 


La notre c'est celle sans chauffage


Hum du bon lait bien frais


Un bon petit dej a venir 


Du bon Kumis (lait de jument fermente) aussi bon qu appetissant 


coucou


C'est presque la meme celia on te l'avait dit aussi


Journee 2 : on longe le lac


Interieur de la yourte


C'est beau mais c'est loin


Pause boisson avant l'action


Bon ben on est bien tout seul ici



3 cavaliers qui surgissent hors de l’ennui …



Avant propos : nous recevons avec plaisir des mails ou commentaires sur ce blog. Les jeux de mots malheureux du type « Bishkek … frites » ne sont pas les bienvenues. Le principal incriminé se reconnaitra  !!!!

Nous voila parti dans le centre du pays pour 4 jours de randonnée équestre. Départ de Kochkor pour piquer 4 chevaux (1 guide + 1 cavalière experte + 2 cavaliers prometteurs), rejoindre le lac Song Kol et le longer par le nord.

Journée 1 :
On enfourche nos montures pour 5 h de chevauchée. On laisse les champs de blé de la plaine pour se frotter au premier col (+1500m) où nous sommes  rejoint par un troupeau de chevaux qui terminent avec nous l’ascension. La vue sur le lac Song Kol est alors SUPERBE, nous explosons le record de photos / jour (198 pour thomas) et nous plaçons tous cet endroit dans le TOP 10 des plus belles choses observées. Nous rejoignons, au galop parfaitement exécuté,  une yourte pour passer la nuit au bord du lac. Les chevaux sont laissés sans attache parmi les vastes étendues. La famille d’accueil nous sert un verre de Koumis (lait de jument fermenté). Une vidéo de l’absorption de ce breuvage par l’une d’entre nous est disponible  et mise aux enchères.
Galop 1 et 2 accordé avec les honneurs dès la première journée aux cavaliers prometteurs

Journée 2 :
 On a perdu les chevaux ! Ben oui, en même temps si on les avait attachés … Le guide mettra bien 2h à les retrouver et les ramener. Nous longeons le lac song kol durant 3 ou 4 heures  avec un temps magnifique, ce qui nous permettra d’égaler notre record de prise de photos / jour.
Le temps semble se gater un peu mais rien de grave. Ah bah si, il commence un peu à neiger.  Houla mais ça neige fort dit donc. Mince mais on voit pas à 2 metres la, est ce qu'on va pouvoir passer le col à 3500mdemain ???? (réponse du guide : « Yes (temps d’attente) Maybe… »)
Du coup on sort le jeu de carte, et rajoutons des gages pour les perdants (un verre de kumis, un tour dehors pour vérifier s’il fait bien toujours froid, …)

Journée 3 :
Après une bonne nuit par -5°C nous sortons émerveillé de la yourte pour observer le paysage transformé par les 5 cm de neige déposé durant la nuit et il fait maintenant grand ciel bleu.
La neige commence à fondre dans la matinée et la randonnée équestre bien que plus glissante, sera bien plus clémente qu’espérée. Nous rejoignons le col sans grand difficulté et redescendrons en marchant à coté du cheval pour l’aider dans la descente délicate.

Journée 4 :
Le temps est désormais au beau fixe et nous repassons un dernier col qui nécessitera de sauter un fossé (un abyme diront certains) et valider par la même occasion notre galop 3. Après 4 bonnes heures de randonnées et un galop sur un étrier nous rejoignons la civilisation pour une bonne douche méritée.

Vue au petit dej


vue au dejeune


En fait on est plus pres que prevu ...


Vus au petit dej ...


Enfin du vrai bon pain


Quand on s'emmerde


la classe avant tout 


un peu plus la classe (lac au dessus de Karakol 3500m)


Vue du col (un peu difficile a passer : enneige et tres pentu)












Photo de famille




Autre vue 


On se croirait parfois dans les alpes


Qu'est ce qu'ils ont pu se marrer pendant ce trajet ...


oui, il fair froid la nuit ...



mercredi 19 septembre 2012

Goldorak contre le geant vert

Cher Journal,

J'avais deux inquiИtudes quant Ю mon arrivИe Ю Bishkek: Ne pas rИcupИrer mon sac Ю dos et ne pas retrouver Mickael et CИlia. La loi de Murphy traversant les frontiХres, les deux n'ont pas manquИ de se rИaliser. Tout Иtait heureusement rИglИ assez vite. Je retrouve un Mickael barbu et tout maigrichon et une CИlia en forme, tous les deux ravis de leur expИrience africaine. AprХs avoir arrosИ nos retrouvailles autour d'un sauterne, nous partons pour Karakol pour aller marcher dans les vallИes du coin.

Si tu savais comme il est facile d'organiser un trek ici... On se rИveil Ю 9h avec une vague idИe de ce qu'on veut faire, et Ю 12H30, on est dans le taxi pour le dИbut de la rando avec un guide, deux compagnons d'aventures Israeliens, une tente qu'on a louИ, et du manger pour 4 jours.. La balade est superbe, on longe en permanance des torrents, on tombe Ю 3500m sur un lac d'altitude turquoise, avec en toile de fond des sommets enneigИs qui doivent taper les 5000m sans problЙmes..

Tranche de vie: on a payИ un peu plus cher pour un guide qui parle anglais courrament. On se dit que Гa sera beaucoup plus intИressant, qu'on pourra en apprendre plus sur le pays, etc... Et au dИpart de la rando: surprise, on a gagnИ deux guides au lieu d'un seul... On se dit que c'est louche et que l'agence nous a peut etre laissИ un guide + un interprete. On se dИcide Ю aller tester un peu leur anglais. "Hey, how long do you think we'll have to walk today?" RИponse des deux aprХs un regard entre eux chargИ de dИsespoire et d'intИrogation.. "yes". Okay!
Mais non seulement nos compХres ne pipent pas un mot d'anglais, ils ont aussi des techniques d'alpinisme uniques AU MONDE!! Par exemple, aprХs le passage d'un col, si la descente est un peu technique, ne pas hИsiter Ю balancer son sac Ю dos dans la pente qui va immanquablement rouler Ю toute berzingue et se retrouver ИventrИ 200m plus bas. Bon, Гa a l'avantage de motiver Ю ne pas glisser.
DИcouverte scientifique majeure: Ю 3300m, l'eau bout bien avant 100╟C. Par contre, nous payons de nos personnes pour cette dИcouverte. On termine le trek avec le bide en vrac.. Et dieu sait que rien de vaut une tourista par une nuit Ю 5╟c dans les alpages..
En vitesse: Гa coinche dur, Mick a une chance pas possible. On s'est baignИ dans des sources d'eau chaude le troisiХme jour de la rando... carrement royal! Ce matin un drame nous a frappИ: l'un d'entre nous a fait tomber le PQ dans les toilettes. C'est la panique!!

A venir: du cheval, des lacs, de la yourte et des paturages. Wou!

jeudi 13 septembre 2012

Changement de Cap


C’est partie pour nos 48h de trajet.

12h – 18h : Lusaka – Nairobi : tout se passe bien, pas de retard, bouffe pas top ;-)
18h – 3h du mat : on traine à l’aéroport, on s’allonge par terre comme des clodos et on fait encore une dernière fois la chasse au moustique !
3-11h : Nairobi – Istanbul : On est le 11 septembre et on prend l’avion…jusque la tout va bien. Au bout de 20 minutes de vol le commandant de bord nous annonce « nous allons faire demi-tour sur Nairobi car il y a quelques petits trucs à checker sur l’avion » AH bon ???? une fois l’avion checker il nous dit « Il n’y a pas de problèmes majeurs on peut repartir » COMMENT CA PAS DE PROBLEME MAJEUUUUUUUUUUUURRRRRRRRRRR ! Bon bah de toute façon on n’a pas trop le choix. Finalement on arrive en entier.
11- 19h : on attend encore et encore à l’aéroport en essayant de deviner à quoi va ressembler la population de notre avion…
19h – 3h du mat : Istanbul – Bishkek. Personne ne se ressemble dans l’avion, ca passe du typé blond allemand, au brun espagnol, à l’asiatique, etc. Difficile de savoir qu’on part pour l’Asie centrale… En revanche tout commence à être écrit en cyrillique, on ne comprend rien à ce qui se raconte et les gens parlent très peu l’anglais, ca promet ;-)
3h – 7h : on passe la frontière comme dans un moulin (aucune question, pas de visa à faire – depuis juillet, un coup de tampon et dehors), puis on somnole juste à la sortie des arrivée jusqu’à ce que le jour se lève.
7- 11h : on arrive à une auberge de jeunesse qui nous demande d’attendre jusqu’à 11h avant de nous dire si il y a de la place ! MAIS ON VEUT DORMIR !!! 48h en somnolant à droite à gauche … on est un peu claqué mais entier et avec nos bagages (improbable).

Le lendemain à 5h Mika part retrouver l’ami Tom à l’aéroport. Il est la mais sans son sac ! Il a le principal « une bouteille de moelleux et un bon vin rouge » et il ne nous reste plus à attendre son sac avant de partir nous balader, car sans affaires chaudes il va galérer  …

PS : Gégé tu nous as menti – toutes les kirghi ne sont pas des top modèles Tom et Mick sont très déçus
PS2 : certaines personnes attendent accroupies
PS3 : Real Madrid ( en une journée Tom et Mika et déjà trouvé un magasin dans Bishkek pour jouer à la PS3)
PS4 : Bishkek c’est pas très beau et pour le coup on pourrait se croire en occident. A part les enseignes en cyrillique ce n’est pas très dépaysant
PS5 : Merci à Emilie pour sa carte. On ne pensait pas arriver à avoir de carte postale en un an ;-)
PS6 : Désolée Evelyne ton paquet est resté malencontreusement à Reims mais il nous rejoindra très vite (dans un mois et demi au Nepal)
PS7 : Célia a fumé Mika et Tom à la coinche… elle n’a pas fait la vaisselle ;-)
PS8 : Le papier toilette local est un mélange entre le papier ponce, le papier de verre et la papier crépon.
PS9 : C’est confirmé par Tom Micka a bien maigri (lui) et la balance annonce un moins 10kg. Par égard pour la balance Célia n’a pas voulu se peser.

dimanche 9 septembre 2012

Bilan de 3 petits mois en Afrique



Cette première découverte de l’Afrique n’a sans doute rien à voir avec l’expérience de certains volontaires, expats ou encore voyageurs moins itinérants qui ont décidé de séjourner plus longtemps dans un petit village Africain. Même si cette expérience me manque un peu avant de me lancer dans la prochaine étape du voyage j’ai quand même l’impression que nous avons saisi, participé et subi le pouls de ces 4 pays africains.
En effet, le fait d’expérimenter la vie de manière locale (prendre les minibus locaux, être entassé comme tout le monde, déjeuner des bananes sur le bord de la route, marcher avec notre sac sur le dos – d’accord on aurait du l’avoir sur la tête-, dormir en tente et voir des têtes ahuri de nous voir gonfler nos matelas tous les soirs, chercher des points d’eau pour remplir nos gourdes, faire notre lessive dans des petites bassines et frotter encore et encore – et encore on n’avait pas besoin de faire ca dans la rivière-, avoir un budget un peu serré dans quelques pays – même si notre budget reste très largement supérieur à celui des locaux, etc.) nous donne l’impression de nous rendre plus accessible et de faciliter au maximum les échanges avec des gens qui ne semblent pas toujours à l’aise à l’idée de cohabiter avec des blancs. J’ai aimé cette façon de voyager que j’expérimentais aussi un peu.  J’ai aimé cette possibilité de se perdre dans des villages qui ne voient des étrangers que 1 ou 2 fois par mois, j’ai aimé l’authenticité des enfants qui criaient faisaient demi-tour ou pleuraient à notre vue, j’ai aimé les gens que l’on a pu rencontrer de tout horizon et de tout pays mais qui partageaient le plus souvent cette soif de découverte et ce respect pour la population et les paysages que nous traversions.
La contre partie est que j’ai maintenant du mal à me retrouver dans un 4x4 chic (meme si pour nous ça reste exceptionnel) pour traverser un village où des enfants jouent au foot pied nu avec des mottes de terre ou des ballons faits de sacs plastique mis en boule. Je trouve ca déplacé et encore plus quand nous étions dans un 4x4 fait pour les safaris mais bon ca aurait été dommage de louper les merveilles de la faune et de la flore que nous ont offert ces 4 pays !
-« En Afrique il n’y a rien à faire, rien à voir ! »  Ca y est maintenant je suis révoltée quand j’entends quelqu’un dire ca ! ;-) Nous avons passés 3 petits mois à alterner entre bord de plage et montagne, à crapahuter dans des régions splendides, à se faire tout petit pour observer cette faune et cette flore majestueuse, à prendre en pleine face la grandeur des chutes victoria, à se faire une petite frayeur lors de nos face à face avec les hippos, les éléphants ou le fameux léopard, à lézarder sous des cocotiers avec les pieds qui trempent dans une eau pleine de poissons multicolores, à pratiquer moultes activités sportives avec les locaux (randonnée, tennis, golf, rafting, snorkeling, kayak, foot, netball, …), à enrichir notre culture etc.
Bref 3 mois de découverte avec des coups de cœur, quelques coups de gueule, quelques incompréhensions et quelques regrets :
Coup de cœur :
- Les randos superbes (éprouvantes mais superbe une fois en haut ;-) comme le Mont Meru, le Nykia plateau, le Mont Mulanje, la rando au bord du lac Malawi, etc.
- Nos rencontres avec les animaux sauvages à pied ou en 4*4
- Les lieux de campings improbables (surplombant l’eau, les plaines, les forets de pins, etc.)
- Les femmes qui chantent lors des trajets en bus
- Notre court trajet au Kenya en bus scolaire avec tous les enfants qui répondaient en cœur « yes …. No… »
- Les enfants de l’orphelinat qui m’ont appris leur chanson et choré « I wash the car… »
- Le rafting sur le Zambèze même si ça aurait été encore mieux avec des bateaux remplis de potes ;-)
- Le fait de ne plus avoir à négocier, se faire emmerder par des beachs boys, pouvoir se balader tranquillement n’importe où (la journée) au Malawi et en Zambie

Coup de gueule
- CASSEZ VOUS LES MOUSTIQUES (on avait la chance d’être en saison sèche donc avec peu de moustique, mais juste le fait de devoir se tartiner d’anti-moustique tout le temps, de dormir sous moustiquaire, de faire des check moustique tous les soirs sous la tente, de prendre sa malarone tous les jours ça pèse !)
- Trajet en bus normal : tout le monde lance les sacs plastiques vides (ou pleins) et ces détritus par la fenêtre, et laisse par terre sous ses pieds (enfin plutôt sous le siège du voisin) tout ce qu’il n’a plus envie de manger (os de poulet, mais, jus, gâteau, etc.)
- Toujours voir les femmes et les enfants porter des choses 3 fois plus lourdes qu’eux pendant que pas mal de mecs se la collent à la bière locale
- Le fait que le s’il vous plait et surtout le MERCI n’existe pas vraiment. Ca semble normal que tout le monde aide tout le monde même si finalement  ca ne semble pas toujours être le cas tout le temps (personne ne va aider une mamie qui doit sortir ses 3 sacs qui se trouvent sur le toit du bus, etc.)
- Le matelas de micka qui nous a pourri quelques nuits sur la fin
Quelques regrets :
- Ne pas avoir réussi à trouver des cours de danse
- Ne pas être resté assez longtemps à un même endroit pour commencer à être intégré à la vie locale
- Ne pas être resté plus longtemps au Mont Mulanje
- Ne pas comprendre la langue locale pour suivre leur conversation (et surtout quand on entendait Mzungu dans la phrase ;-)
- Ne pas avoir fait ce voyage 100 ans plus tôt
Ce qui nous manque :
- Pouvoir se faire de la cuisine soi même
- Avoir quelques films sur notre ordi même si pour l’instant nous nous en sortons très bien avec la coinche et le free cell
- Ne pas être en France pour fêter les bonnes nouvelles avec vous (annonce de mariage, naissance, anniv, etc.)
- Un lit confortable
- La famille et la compagnie des gens qu’on aime
- Une tapette à baffes (pour Mika « pour les tr..s de ba.le qu’on rencontre »)
- Du frais (pour Mika aussi ;-) mais ça on devrait y avoir droit dans quelques jours !

Aller notre Bilan s’achève comme cette partie du voyage !
Maintenant il nous reste 6h de bus pour rejoindre la capitale, puis 2 jours d’avions pour faire Lusaka – Nairobi – Istanbul – Bishkek !
A très vite pour de nouvelles aventures avec l’ami Tom si l’on se trouve sur cette fameuse place centrale 
Nous

Bilan de la Zambie



Un bilan express de la Zambie que nous avons rapidement traversée. 10 jours et à peine le temps de faire 3 stops (le parc national South Luangwa, Lusaka la capitale et les chutes Victoria) dont 2 d’entre eux vraiment inoubliables (vous devinerez facilement lesquels).
Si les personnes que nous avons rencontrées sont toujours aussi « friendly » qu’au Malawi notre expérience est trop courte et trop « touristique » pour pouvoir comparer la Zambie aux autres pays. En revanche nous avons commencé à remarquer que la vie est bien plus chère qu’au Malawi, le pays bien plus grand donc les trajets bien plus longs, l’écart de niveau de  vie entre la ville et les petits villages semblent bien plus marqué et que les filles des villes semblent plus apprêtées.
A noter qu’il fait aussi de plus en plus chaud mais ca c’est plutôt du au fait que l’on soit en septembre. Donc définitivement juillet et aout sont de très bons mois pour venir se balader dans le coin ;-)
PS : faire du rafting avec des crocodiles sur le bord de la berge ca rajoute un stress supplémentaire ;-)
NB : Si les bilans semblent de moins  en moins fournis c’est sans doute car nous nous habituons de plus en plus à la vie locale africaine et que sans nous en rendre compte nous ne sommes plus choqués de voyager avec des poules, des poussins ou des poissons, que nous sommes prêts à nous faire entasser dans les minibus comme des sardines, que nous avons pris l’habitude des gens qui parlent fort, des femmes qui chantent, des hommes qui dansent, des enfants qui sont toujours content de voir des « Mzungu » et qui espèrent toujours autant recevoir des bouteilles vides ou autre, mais nous nous arrêtons la car ca dévoile trop de notre bilan de 3 mois en Afrique !

samedi 8 septembre 2012

Zambèze et chutes victoria

Nous voila désormais aux chutes victoria, à la frontière Zambie - Zimbabwe. Comme nous sommes durant la  saison sèche, la puissance des chutes est moins impressionnante mais le site demeure fabuleux même à cette période. Par contre l'avantage d'y être à cette période, c'est que le Zambèze est navigable (en rafting) et nous à donc occupé pour une très belle journée sportive. 

Notre compagnon de voyage a eu un peu le vertige


Une des plus belles vues du coté zambien


Pour avoir une idée de l'échelle, on peut apercevoir des petits bonhommes juste au sommet des chutes



Les chutes s'étalent le long d'une faille séparant la zambie et le zimbabwe

Célia SUR le rafting AVANT les rapides


Célia PLUS SUR le rafting APRES les rapides


mercredi 5 septembre 2012

Quelques photos du parc South Luagwa dédicacées à Jessica (qui passe sa journée dans le canapé à rien foutre :-) et Liana

Bon ben qui est ce qui traverse la rivière en premier ?


Je t'avais bien dit qu'il ne fallait pas se garer la ...


La fleuve Luangwa


et un de ses oiseaux colorés


toute la petite famille qui traverse la rivière matin et soir 


On a connu plus dégeu comme lodge


Autre technique pour boire (jambes pliées) versus les girafes kenyanes


Bel endroit pour faire une pause thé et heureusement que eux aussi avaient déjà mangé 


"Ah ben je suis bien dans mon arbre moi tout seul pepère"


"Mais je vais me le faire cet américain s'il ferme pas sa gueule..."


mardi 4 septembre 2012

Le South Luangwa National Park




Ok on vous avait dit qu’on l’on n’allait plus faire de parc animalier car on en avait encore trop plein la tête. Finalement après avoir rencontré beaucoup de voyageurs qui nous ont assuré le caractère unique de ce parc on a craqué. Effectivement le caractère sauvage (cf. comment les accidents bêtes arrivent), les paysages et le peu de voitures en font un parc d’exception.

Après 3h de bus local sur une route en terre nous arrivons de nuit à un camping haut de gamme nommé « CrocValley ».. Marketing à revoir pour le nom ;-) En même temps ce n’est pas complètement faux car on dort à quelques mètres de la rivière censée être pleine de crocos.
En arrivant le manager du camp nous donne les règles de base :
-«  Les éléphants et les hippopotames se baladent de jour comme de nuit dans le camping donc ne laissez pas de nourriture à l’intérieur de votre tente et ne vous baladez jamais sans torche la nuit sinon ils peuvent attaquer! ». Bon bah on maitrise la tente au milieu des hippopotames, ca devait être pareil avec des éléphants non ?
On se couche et la nuit Célia entend un éléphant qui mange des feuilles de l’arbre au dessus de la tente. Mika ronfle. Elle se dit « Putain qu’on est con d’avoir planté la tente sous un arbre ! Putain Mika va faire peur à l’éléphant qui va nous attaquer ! Euh au fait j’ai enlevé la pomme de mon sac à dos qui se trouve actuellement sous ma tête? »
Mika n’a cru à cette histoire que quand il a vu en pleine journée le lendemain matin un éléphant se balader tranquillement à travers les tentes, se gratouiller sur les voitures, etc !

Le lendemain nous passons la journée au bord de la rivière à admirer la nature sauvage. Rivière magnifique (lieu de passage, de rafraichissement et d’amusement d’oiseaux, d’éléphants, d’hippos, de crocos, de gazelles, de zèbres, etc.) avec une vue à 180 degrés et un horizon assez profond. Cette journée d’observation permet étonnamment de se sentir immerger dans cette nature sauvage, à en capter le poult et le rythme quotidien sans avoir l’impression d’y interférer avec un gros 4/4. Bluffant et surement une de nos meilleurs expérience animalière.

Comment les accidents betes arrivent :
Vous partez faire un game-drive (safari de 4h pour admirer la faune et la flore) dans un 4x4 ouvert – comprendre pas de vitre, pas de portes et pas toit – et vous rajouter dedans un « whaou that is so amazing » américain.
Au bout d’un certain temps de traque durant laquelle le guide demande à tout le monde d’être silencieux vous tombez sur un léopard perché dans un arbre. Le guide (alléché par l’odeur d’un pourboire) rapproche au maximum le 4x4 pour optimiser l’observation (comprendre à 4m du léopard en contrebas de ce dernier). Ce même léopard, commence à montrer son agacement à notre présence  et c’est la que le « whaou that is so amazing » américain intervient.
-          Le léopard : « graowou »
-          L’américain : « YEAHH, COME ON ! »
-          Le léopard : « GRAWOUUUUUUUUUUUUU» + dent dehors  + je me soulève de ma branche pour te sauter dessus
-          Le guide : « Wo, Shut up ! »
-          Nous : “euh on va peut-etre y aller la non?”



Anecdotes



-          On a oublie de dire qu’au Malawi certains mecs se mettent du vernis fluo sur les ongles des mains et des pieds…Très très bizarre !!
-           
-          En attendant de prendre un minibus local, les rabatteurs zambiens ont commencé à discuter avec nous.  Ils ont essayé de deviner mon âge… Ils m’ont mis dans la fourchette « 16-21 ans » ! Quand je leur ai dit la vérité ils ont enchainé directement  ah alors tu as combien d’enfants « euh toujours pas d’enfants ! » Gros blanc…puis un a enchainé : ici tu aurais déjà eu 9 enfants et pas de quoi les nourrir… Effectivement ca pose la question de sa vie si on était né autre part…On vous laisse méditer !
-           
-          On pensait avoir retrouvé les supermarchés à l’européenne dans les dernières grosses villes que l’on avait visités… Que neni, quand on est rentré dans un mall zambien on a tellement été surpris que l’on s’est arrêté 15 secondes en plein milieu du centre commercial a en prendre plein la vue… une fois la surprise redescendue  celia a eu envie de faire du shopping !
-           
-          Celia va développer des muscles particuliers à ne pas vouloir s’asseoir sur la cuvette des toilettes (quand il y en a) pendant 1 an
-           
-          La Zambie coûte bien plus cher que le Malawi
-           
-          Apparemment en 2008 le Malawi et la Zambie étaient classés avec le même niveau de pauvreté… Très surprenant de voir la différence en 2012 ou la Zambie semble bien plus occidentalisée, chère et chic que le Malawi (bien entendu cela ne reste qu’une première impression). En revanche la Zambie semble plus contrastée entre la ville et la campagne
-           
-          A Lusaka les filles sont aussi apprêtées que les libanaises … En chaussette sandale  on a envie de se faire toute petite petite…
-           
-          PUTAAAAAAAAAAAAINNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN : on rate quand même tout plein de trucs à ne pas être en France dont 6 annonces de mariage en 2 mois !!!


-          L’officier Malawien nous dit que l’on ne peut changer de l’argent qu’au marché noir… bon ok
-          L’officier Zambien au départ très sérieux et procédurier fini son discours par « hey guys enjoy Zambia, it’s a great country » et nous fait une pose de rappeur bras croisé !

Et maintenant quelques petites anecdotes que l’on raconte beaucoup moins souvent mais vu vos emails c’est les envers du décor que vous voulez savoir :
-          On a retrouvé un énorme cafard caché dans les caleçons sales de mika quand on faisait la lessive… combien de temps l’a-t-on trimbalé ?
-          On a ouvert une bouteille de jus de pomme, pleine de fourmis…on s’en est rendu compte juste à temps
-          Plein de petites chenilles rêvaient de faire leur cocon dans notre tente…c’est gluant une chenille !
-          Dans un de nos lieu de passage pour la nuit il y avait une pancarte « ici vive des rats »…
-          Quand on rentre dans les toilettes et/ou dans la douche on est toujours obligé de faire un check. On est donc souvent surpris par des nués de moustiques, des lézards, des araignées et même des grenouilles dont une est resté accrochée dans le dos de Mika.
-          Quand on voit l’envers du décor des cuisines des restaurants on est très fier de la solidité de notre ventre
Bref on n’a pas trop à se plaindre pour l’instant ;-)