LA nous voilà !

Impatient de vivre de nouvelles aventures, de manger des énormes burgers, de revoir Anne après si longtemps et de voir comment nous allons gérer le retour dans une grande ville nous montons dans notre premier avion au départ de Bangkok

Après une escale à Taiwan, 20h de vol, 4/5 films chacun nous arrivons enfin à LA ou nous renfilons un petit pull pour la première fois depuis le Népal. Comme des stars (we des oscars oblige ;-) nous sommes même attendu à l’aéroport par Anne qui nous a préparé une tarte cuisinée maison!

Bref on se fait dorloter pendant 2 jours où l’on a la chance de vivre la vie « expat » à LA : bar branché, brunch pas loin de la plage sur les bords des canaux de Venice, barbecue entre potes… ainsi que la vie de « touristes » à LA : photo du signe hollywood, marche sur les étoiles de Hollywood Boulevard, visite des studios Warner Bros, vue panoramique  LA à la tombée de la nuit, etc

Après coup notre plus grand choc aura été le confort retrouvé : une chambre d’amis aussi grande que notre appart à Paris, une salle de bain toute propre, un canapé où l’on a envie de s’affaler et où on se sent comme à la maison, une cuisine remplie, se balader en voiture, etc…

Bref après ces 2 jours tout confort, il nous reste encore 3 mois roots en amérique centrale alors il vaut mieux ne pas trop trainer pour ne pas s’habituer.

Encore « merci » Anne et « Efharisto » Ilias !

Pour les puristes du blog, nous avons revu notre itinéraire initial et prévoyons désormais de remonter du costa rica au Mexique (via le nicaragua, le honduras, le guatemala et peut être le belize) en prévoyant un détour à cuba pour quelques semaines.

Bilan de la thailande

Une destination facile pour voyager (sécurité, activités, facilité d’organisation) où beaucoup de jeunes occidentaux ou chinois viennent faire la fête, mais qui du coup nous donne l’impression d’avoir perdu beaucoup de charme et d’authenticité.

Ce qu’on a aimé :

• La nourriture, définitivement la plus agréable et variée que nous ayons expérimenté dans la région (y compris celle de Bérangère)
• La possibilité de location de motos pour un prix dérisoire et la qualité des routes qui a ménagé nos bassins
• La découverte de la boxe thai et du yoga
• La multitude d’activités possibles (culturel, sport, eau, montagne, …)
• Les fruits et les shakes

Ce qu’on a moins aimé :

• La forte concentration touristique dans quasi tout le pays (sur 4 semaines passées en Thailande, nous n’avons pas réussi une seule fois à nous isoler)
• La plus grande difficulté à avoir des relations autres que pécuniaires avec  les thaïlandais
• Nos copines les souris qui ont dormi 2 jours avec nous et qui ont mangé un bout de notre sac
• A moins d’avoir un budget très conséquent (plages paradisiaques privées et site de snorkling) il est difficile de trouver un endroit exceptionnel à visiter (au contraire du Laos avec les montagnes du Nord ou Angkor au Cambodge…)

Au large

En résumé et en quelques phrases, notre dernière semaine en Asie du sud-est :

• On a trouvé la combine idéale pour ne pas payer les trajets en taxi dans Bangkok
• On a fait nos 40 heures règlementaires de bus pour rejoindre les iles du sud de la Thaïlande
•  On a passé une de nos meilleures saint valentin : réveil à 00h30 par invasion de rats (une dizaine dans notre bungalow) et bataille acharnée jusqu’à 6h du mat, puis journée à martyriser (cf. plus loin) nos corps, pour finir par une nouvelle nuit encerclée par nos amis les rongeurs 
• Un de nos sacs à dos s’est fait salement amocher dans la bataille 
• Célia a fait la découverte forcée qu’elle était plus souple qu’elle ne le pensait / voulait (cours de yoga) et peut désormais invoquer par cœur des chants occultes
•  Micka a payé pour se faire taper dessus pendant une semaine (cours de boxe thai) 
• Célia s’est fait mordre par un poisson multicolore qui l’a certainement prise pour un bout de pain géant lors d’un snorkelling au large des iles
• On a cumulé en une semaine et à deux, une vingtaine de banana shake, une dizaine de noix de coco fraîches, une dizaine de glaces et une 50aine de litres d’eau pour essayer d’absorber les 30°C à l’ombre à 7h du mat. 
• On a redécouvert durant quelques minutes la pluie que l’on n’avait pas vue depuis 7 mois  
• On a retrouvé une vie sociale avec 3 couples d’ami(e)s visités en l’espace de deux semaines

 

Bilan du cambodge

Le Cambodge nous est apparu comme un très beau pays par ses paysages, très agréable par le coté gentil et souriant de sa population, néanmoins cela nous parait cacher un climat social des plus difficiles au monde… L’histoire récente (50 dernières années avec le passage le plus connu du régime Khmer Rouge) pèse lourdement aujourd’hui sur chaque cambodgien. Il nous semble que dans l’état actuel des choses il nous semble difficile d’outre passer ce climat, peut-être faudra-t-il attendre que la génération future fasse le vrai deuil de cette période après avoir considérée ce sujet comme tabou.

Ce qu’on a aimé :

• Les temples d’Angkor et particulièrement le site de Banteay Srei qui restera pour nous le site  incontournable de l’Asie du sud est
• Retrouver un peu de vie sociale à Phnom Penh
• Les villages flottants lors de notre traversé jusqu’à Battambang
• L’envolée interminable des chauves-souris
• Le coté authentique et nature des campagnes du Cambodge
• La découverte de la sauce citron vert et poivre
• A l’instar du Laos le coût de la vie modeste
• Les sollicitations des cambodgiens restent à peine plus intenses que ceux des Laotiens et restent très limitées

Ce qu’on a moins aimé :

• L’absence de relief du pays
• Les traversées des frontières où nous avons eu de légers accrochages avec les agences qui « facilitent » le passage des touristes
• Les possibilités d’activités sont plus restreintes et moins accessibles que dans les pays voisins
• La difficulté d’aller se balader ou se perdre un peu seul : forets impénétrables, sentiers qui partent dans tous sens, mines…

Ce qui nous a marqué :

• La confrontation avec les témoignages d’un des plus grands génocides des dernières années

Divers et fin du cambodge

Apres les temples, nous prenons le temps de faire Angkor (oui il y a des déchets de temps en temps ;-)  un cours de cuisine (il nous faudra des cobayes en rentrant) avant de filer vers Battambang.

Pour compléter la liste, qui s’allonge régulièrement, des différents moyens de transports utilisés, on nous installe sur le toit d’un bateau déjà plein à craquer… remarquez si on coule on est surement mieux placé ici.

C’est parti pour 8h de bateau… qui se transformeront en 12h (comme nous sommes à la fin de la saison sèche il ne reste plus beaucoup d’eau dans les rivières…on a donc touché pas mal de fois, on est resté coincé 3 fois dans le sable et le moteur a rendu l’âme pendant 30 minutes avant de ressusciter…). Mais même si il faisait chaud, très chaud sur le toit nous avons pu admirer une faune et flore verdoyante ainsi que de nombreux villages flottants… vous seriez prêts à pagayer debout sur votre petite barque tous les matins pour aller à l’école, au boulot, au supermarché, … ?

 

Le lendemain nous partons visiter les environs à scooter… enfin on fera surtout des allers-retours car notre carte doit être archi fausse (c’est ce qu’on se dit pour se rassurer ;-) et les locaux nous baladent de droite à gauche sans arrêt.

Nous atteindrons quand même la grotte aux chauves-souris… Nous nous installons et attendons que le soleil se couche… Et la sans que l’on puisse même l’imaginer, 4 millions (oui oui vous avez bien lu) de chauves-souris se suivent en file indienne pour aller se régaler de moustiques…la première qui sort a intérêt à ne pas se tromper de chemin…

Nous restons là à les regarder sortir pendant plus de 20 minutes…nous sommes hallucinés par ce bal de la nature… et rentrons des battements d’ailes plein les yeux…

Angkor des temples ...

En roman photo, voici un résumé de nos quelques jours passés àvélo dans les temples d'Angkor.
- des dizaines de litres de sueur de perdus
- des centaines de clichés pris
- des milliers d'images dans les yeux

Au revoir Phnom penh…

7h – nous partons rendre le scooter avant de sauter dans notre bus qui est à 8h30

7h30 – les autorités ont bloqué une rue à la circulation…pas de bol elle coupe la ville en deux, nous sommes d’un côté, et le magasin de scooter de l’autre. Gentiment tous les véhicules attendent derrière les barrières…ça doit surement vouloir dire que ça ne va pas durer longtemps…

7h40 – Celia va aux nouvelles dans un mélange d’anglais, cambodgien et langage non verbal : « quand est ce que l’on pourra passer ? » - « oh bah vers 11h, 12h… peut-être » QUOI ? et tout le monde compte attendre assis sur son scooter 3 / 4 h de temps ?

8h – après des tentatives d’explications, des yeux doux, des grands sourires, après quelques coups de talkie-walkie aux chefs plus gradés  nous avons enfin une dérogation spéciale pour traverser la rue sur notre scooter…ouf !

8h25 – on arrive à la gare de bus en espérant que ce ne soit pas trop tard…

10h30 – … notre bus de 8h30 arrive…  

10h45 – Phnom penh, nous quittons tes chauffeurs fous, tes massages sportifs, tes couples mixtes qui nous semblent parfois étranges, tes supermarchés climatisés avec wifi, tes bars « happy hour », tes restaurants occidentaux, etc. pour aller voir la mer de chine méridional (enfin on pense ;-).

16h – on arrive à Kompot, ville réputée pour son poivre rouge, un des meilleurs au monde. On a chaud et il nous faut un endroit où dormir et les chauffeurs de tuk-tuk nous harcèlent un peu… on fera donc ça à pied… vous avez dit têtu ?

17h30 – enfin une place quelque part, petit bungalow en bord de rivière pour 6 dollars la nuit avec wifi… bonne pioche !

Pour la suite des 4 jours nous avons en vrac :

• Eté nous balader en scooter dans les campagnes du coin (très chouette)

 

 

• Mangé du crabe bleu (spécialité du coin – ils sont directement ramassés dans les casiers en bord de mer et cuit sous notre nez… hummmmm) avec une sauce poivre citron vert (papa bisou elle est pour toi cette recette : du poivre et du citron vert… tu mélanges et tu sers;-)

• Visité les fabriques de poivre
• Eté dormir sur l’île aux petits lapins