Après une nuit un peu agitée (il fallait
sortir les hippos avant de pouvoir s’installer dans la tente, et ces derniers
se sont battus autour de la tente au petit matin), nous voila partis pour le
lac bogoria.
En route, dans notre bus local (matatu) le chauffeur
nous explique pendant tout le trajet vouloir épouser une femme blanche :
possédant 4 matatus et étant bon chrétien (il ne rate jamais l’église les
dimanches) il propose le prix local pour trouver une femme blanche (à savoir 4
vaches, 8 chèvres et 44 €). Mais bon vu qu’il sait qu’il n’est pas facile de
trouver une femme blanche consentante, il nous propose finalement de rajouter
la moitié de son terrain à la dote (à savoir un bon demi hectare)… Avis aux
amatrices ????? Maelle ????
Une fois débarrassé du futur époux (prise de
photos devant son beau matatu pour mettre dans l’annonce) nous arrivons à la
réserve du lac Bogoria (réputé pour son eau bleue verte due à la formation
d’algues dont se délectent les flamands roses).
Pour rejoindre le milieu du parc nous
empruntons un bus scolaire (une bonne centaine d’enfants pour un bus à 50
places) et partageons avec joie le cours de géologie et de naturalisme. 2/3
heures à se balader au bord du lac, à observer les geysers et le bon million de
flamands roses se pavanant nonchalamment dans ce beau lac bordé de montagnes,
puis nous entamons la route retour à pied (13 km sous un bon soleil brulant…).
A mi parcours un bus nous ramasse les mamas et nous finissons le trajet à pied
avec célia.
Une bonne nuit de sommeil dans un petit hotel
au milieu des chèvres et puis nous partirons encore un peu plus vers l’ouest
pour rejoindre les collines du Cherangani et le parc national du mont Elgon (un
peu plus de 4000)